Drogue : les plus jeunes au coeur du trafic en Côte d’Ivoire!

Le Commissaire divisionnaire-major Abdou Ramane Binaté, Directeur de la police des stupéfiants et des drogues, a annoncé, que ses services ont interpellé ‘’1466 personnes en 2014’’, dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement de réseaux liés à la vente et à la consommation de drogue.

‘’Pour l’année 2014, nous avons interpellé 1466 personnes dont 30% de jeunes âgés entre 10 et 15 ans » a-t-il déclaré au cours d’une cérémonie dénommée ‘’Journées portes ouvertes de la Direction de la police des stupéfiants et des drogues » à Bouaké.

‘’La position de 2ème ville du pays et la situation géographique de Bouaké fait d’elle, une zone de forte consommation de drogue » a-t-il poursuivi, ajoutant que le cannabis qui est ‘’la drogue la plus consommée en Côte d’Ivoire ‘’ pousse très bien à Bouaké.

C’est pour ça que ‘’nous sommes là pour sensibiliser les jeunes de Bouaké afin qu’ils ne s’adonnent pas à la consommation de drogue » a-t-il ajouté.

‘’Nous nous sommes rendus compte que depuis que nous faisons la répression, la jeunesse continue de s’adonner à la consommation de drogue » a encore fait remarquer, le Commissaire Binaté, justifiant de fait, les objectifs de ces ‘’journées portes ouvertes », c’est à dire, sensibiliser ‘’la jeunesse sur les méfaits liés à la consommation de la drogue ». Car ‘’une bonne action de répression s’accompagne toujours d’une prévention » a-t-il conclu.

Selon des statistiques de la cellule formation de cette direction spécialisée de la police nationale, 222 fumoirs, 178 plants de cannabis, 1 champ de cannabis et 276 pipes à fumer la drogue ont été détruits en 2014.

On le voit donc, la répression n’est pas la réponse qu’il faut au phénomène de la drogue auprès des jeunes et surtout des adolescents. Car la plupart du temps, c’est plus un acte de bravoure, la mode, le « fun » comme le on dit qu’autre chose. Pour eux, c’est passage obligé pour être accepté comme un homme auprès de leur camarade. Ils n’ont donc pas vraiment conscience du danger que constitue cette situation pour leur vie et pour la société.

Ce qu’il faudrait, c’est certainement ces genres d’initiatives organisé à Bouaké afin de communiquer, sensibiliser ces jeunes. En le faisant, on n’ouvre en rien la porte aux délinquants ou autres bandits de grand chemin. Non, en le faisant, on sauve notre jeunesse, on sauve de milliers d’adolescent à ne pas sombrer dans cette pratique.

C’est certainement par là que l’on peut trouver une issue à cette impasse.

Bonne lecture et à très vite pour un autre article !

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